Retour sur Février 2015 : Un mois relativement froid

Durant les deux premiers jours, le temps est instable ; on observe quelques faibles averses ou giboulées surtout sur le relief (neige au-dessus de 300 /400 mètres). Du 3 au 8, le ciel est le plus souvent couvert avec ici ou là de très faibles chutes de neige en montagne dans l’après-midi et la soirée du 5 (1 cm à St-Cyr-le-Châtoux, 4 à Violay) ; la bise souffle avec force, accentuant la sensation de froid. Du 9 au 11, le soleil est généreux, sauf dans la matinée du 10 où il est masqué par une couche de stratocumulus. Le 12, après des éclaircies matinales, le ciel se couvre. Du 13 au 15, on note quelques précipitations ; le 15 est dans plusieurs secteurs la journée la plus arrosée (28 mm à Violay, 20 à Tarare, 19 aux Sauvages et à Poule, 16 à St-Vérand, 15 à St-Didier  s/ Beaujeu et  à St-Cyr-le-Châtoux, 14 à St-Lager, à Montmelas et à Vaux, 12 à St-Jean d’Ardières, 9 à Bully et au Breuil et 8 à Blacé).  Une couche épaisse de stratus masque le soleil du 16 au 18. Après une journée ensoleillée le 19, le temps se gâte le lendemain, le vent du Midi souffle en rafales et les précipitations arrivent dans la nuit (neige au-dessus de 500 mètres). Dans la matinée du 21, il pleut dans le Val de Saône, alors qu’il neige au-dessus de 400 mètres (10 cm à Violay). Les nuages prédominent le 22, puis c’est un ciel de traîne qui règne les 23 et 24, avec alternance d’éclaircies et d’averses. Le 25 est une belle journée, puis les derniers jours de février connaissent un temps variable avec quelques précipitations (neige sur les sommets). Le 26, il tombe de 8 à 20 mm selon les secteurs.

BILAN  DU  MOIS

Les températures moyennes sont inférieures aux normales (de 0,7° à Villefranche). Les minimums absolus ne descendent pourtant pas très bas : -3,4° à Chiroubles, -4,1° à Blacé et à St-Etienne-la-Varenne, -4,2° à Pommiers et à Montmelas, -4,4°à St-Jean d’Ardières, -4,8° à Lucenay, -5,1° à St-Germain s/ l’Arbresle et à Anse, -5,4° à St-Didier s/ Beaujeu, -5,5° à St-Vérand, -5,8° à Tarare, -5,9° à St-Georges-de-Reneins, -6,1° à Villefranche et à Thel, -6,5° à Monsols et à St-Cyr-le-Châtoux, -6,6° au Breuil, -7° à Bully, -7,5° à Lamure et à Violay, -8,9° aux Sauvages et à la Tour Matagrin et -9,1° au Mont-St-Rigaud. Le nombre de jours de gelée est de 10 à Blacé, 11 à St-Jean d’Ardières, 12 à Pommiers, 13 à Chiroubles et à Anse, 14 à Villefranche, à Montmelas, à St-Etienne-la-Varenne  et à Lucenay, 16 à St-Germain s/ l’Arbresle et à St-Georges-de-Reneins, 17 à Bully, au Breuil, à Tarare et à St-Didier s/ Beaujeu, 18 à Thel, 20 à Lamure, à Monsols, à St-Cyr-le-Châtoux, à Vauxrenard-Pépinière, 22 à St-Vérand, 23 aux Sauvages et 24 à la Tour Matagrin et au Mont-St-Rigaud. Les maximums absolus n’atteignent nulle part 15° ; les plus élevés affichent  14,5° à Villefranche, 14,3° à Anse, 14,2° au Breuil, 14,1° à St-Etienne-la-Varenne, 14° à Bully, à Pommiers et à St-Vérand ; les plus bas 11,3° au Mont-St-Rigaud et 9° à la Tour Matagrin.

Les précipitations sont comprises entre 36 mm à Blacé et 122 à Thel ; elles sont plutôt excédentaires dans le sud et déficitaires dans le nord. Alors que le sol n’a jamais été enneigé dans les vallées, il a été  blanc du 1er au 11 et le 21 à St-Cyr-le-Châtoux et tout au long du mois sur les versants nord au-dessus de 700 à 800 mètres.

La durée d’ensoleillement est de 79 heures à Lyon (78 % de la normale) et de 94 à Mâcon (valeur conforme à la normale).

Retour sur le numéro 110 du bulletin …

Extraits de notre numéro 110 d’avril 2015 :

Mars 2015 : Un enneigement résistant, irrévérencieux des normes météorologiques

Globalement l’hiver 2014-2015 peut déjà être considéré comme moyen au niveau de l’enneigement. Sans que l’on sache encore dans quelle mesure avril ajoutera sa touche finale, les valeurs globales de la saison sont déjà proches des moyennes de l’hiver entier depuis 2003 et la seconde partie a rattrapé le retard important enregistré jusqu’à la mi-janvier. Sur Le tableau ci-dessous, on peut constater que cette remarque est valable autant pour la durée de l’enneigement à tous niveaux d’altitude, pour le nombre de jours de chutes de neige ou pour les épaisseurs de neige fraiche. Par contre les épaisseurs maximales, autant au niveau de la ville que des sommets du Pilat, sont loin des hauteurs importantes qui ont été mesurées ces dernières années . Par exemple sur les 6 derniers hivers, …. Lire la suite

Mars 2015 : Anticyclones et piqures de rappel de l’hiver

Nous avons connu une dominante de situations anticycloniques, séparées par quelques piqures de rappel de l’hiver sous forme de descente perturbées en provenance des hautes latitudes, mais en fonction de la position des hautes pressions par rapport à nos départements, les directions des flux atmosphériques sont inverses : nord quand elles sont centrées à l’ouest, sud quand passent au-delà des Alpes avec des contrastes thermiques logiquement liés aux origines opposées de l’air. Lire la Suite

Températures de Montregard (43) du jour de l’an à Paques

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le graphique des températures de Montregard (43) du jour de l’an à Paques avec le minimum et le maximum quotidien sous abri et une courbe de tendance polynomiale sur 5 jours permet de faire un bilan du début de cette année.

la structure de l’hiver est fort intéressante avec une première partie de janvier particulièrement douce et une véritable saison froide de la dernière décade de janvier à la mi-février.

la remontée des températures est ensuite aussi intéressante jusqu’à la mi-mars:

elle est plus rapide pour les maximums que pour les minimums

la différence de régularité est aussi flagrante. les minimums connaissent une montée lente et assez progressive alors que les maximums alternent des poussées chaudes séparées de piqures de rappel de froid très brutales.

De la mi-mars à Paques , alors que les maximums ne progressent plus, il n’en est pas de même des minimums qui continuent leur hausse plus régulière

le site de mesure sur un adret bien exposé est peut être plus sensible aux jours très ensoleillées et la région connait la burle lors des coups de froid, mais ces très grands contrastes thermiques de début de printemps sur de courtes périodes sont très intéressantes.

Ce graphique montre aussi la plus grande inertie des minimums , le plus souvent le matin, aux changements thermiques

Gérard Staron